EELV à Villejuif

Budget : encore un effort camarades !

François Labat — 2010-04-08T09:14:00Z

Les choses évoluent doucement dans la gestion des finances à Villejuif. Après des années de fuite en avant et de gaspillages, la municipalité commence à réaliser que les comptes sont dans le rouge. Pour la première fois, lors du débat budgétaire on a entendu des élus de la majorité municipale reprendre ce que nous disons depuis toujours : la qualité du service public rendu aux habitants n'est pas forcément proportionnelle aux dépenses de fonctionnement.

Des décisions courageuses ont été prises, comme celle de ne pas systématiquement remplacer les agents municipaux qui partent en retraite. Mais il faut aller plus vite et plus loin dans la réorganisation des services pour augmenter leur efficacité et donc faire des économies. Il y a urgence car, faute d'argent, on taille dans les services aux habitants (les centres de loisirs...) et surtout on ne peut plus investir. Il manque une école dans le nord et on va donc devoir agrandir Pasteur. On renonce à la rénovation de l'école Marcel Cachin. Le marché Delaune restera provisoire quelques années... Où trouvera-on alors les moyens pour isoler les bâtiments municipaux, de vraies passoires énergétiques qui coûtent une fortune à chauffer et émettent des tonnes de CO2 ?

Quant au « double budget » que nous propose la municipalité et qui est censé présenter ce qu'auraient été les dépenses si les recettes avaient autres, ce n'est tout simplement pas sérieux. La gestion municipale ne se conjugue pas au conditionnel.

Urgence : développer l'économie verte

François Labat — 2010-03-11T16:22:24Z

Le sommet de Copenhague a échoué. En France, le chômage continue d'augmenter sans que le gouvernement propose de solution. Pourtant, il existe un gisement d'emplois dans la lutte contre le changement climatique.

Le nombre d'emplois dans les secteurs à développer (isolation des bâtiments, énergies renouvelables, transports en commun...) est en effet supérieur à celui des branches dont l'activité diminue. En France, 1 million d'euros de chiffre d'affaires dans l'isolation des bâtiments génère 16 emplois, quand le même million d'euros dépensé dans le raffinage du pétrole n'en crée que 3.

Réduire nos émissions de CO2, c'est aussi réduire notre dépendance énergétique. Le prix du pétrole est historiquement élevé. En 2011, il pourrait revenir aux sommets atteints en 2008. Cette année-là, la France avait dépensé 59 milliards d'euros pour acheter son énergie à l'étranger, soit près de 1,5 fois le montant du grand emprunt !
Tant pour l'emploi que pour les budgets publics, de Villejuif jusqu'à l'Europe, il est urgent d'entrer dans l'âge de l'économie verte !

« VILLEJUIF, VILLE SINISTRÉE » C'EST FINI !

2008-02-27T14:32:11Z

Rappelez-vous les banderoles « Villejuif , ville sinistrée », le refus de la majorité PC d'accueillir les entreprises « tertiaires », les « 3 hôpitaux qui occupent notre espace et ne paient pas de taxe foncière » ! Il nous a fallu des années pour convaincre la majorité de ne plus larmoyer et de mettre en avant les atouts de Villejuif. Nous avons fini par être entendus : Villejuif fait maintenant du charme aux grandes entreprises.

Merveilleux : Le Crédit Lyonnais arrive !

Pour la municipalité, il offre une « nouvelle image à Villejuif » ! 80 ans de pouvoir municipal pour enfin attirer un site économique de grande importance, c'est long, mais ne faisons pas la fine bouche :
Si LCL s'implante à Villejuif, cela peut avoir un effet positif indéniable, notamment pour les recettes fiscales de la Communauté du Val de Bièvre. Mais n'oublions pas que les employés du Crédit Lyonnais ne sont que transférés d'un site à l'autre, et que ce ne sont pas 3000 emplois pour les Villejuifois ! Et au prix de quel urbanisme ?

Nous, nous prônons une politique qui vise à créer l'emploi sur place plutôt qu'à le prendre aux autres villes. Par des partenariats avec les grandes entreprises existant déjà (hôpitaux, Edf, LCL), par des régies de quartier, en encourageant le commerce de proximité.

6 PROPOSITIONS POUR L'EMPLOI ET L'ÉCONOMIE

2008-02-27T14:30:54Z

Gérer la ville autrement
Stop aux ZAC qui coûtent cher au contribuable et encombrent la ville de palissades pendant des années. Nous internaliserons tous les services publics que la municipalité sortante a privatisés. Nous rechercherons les subventions sans exclusive pour nos projets : État, Département, Région, Europe.
Nous favoriserons les réalisations en partenariat avec les hôpitaux, la CAVB et les entreprises.

Un bureau des idées et de l'innovation qui recueillerait les propositions des habitants et les pratiques des autres villes dans le domaine économique et de l'emploi, et appliquerait le plus grand nombre possible de celles qui fonctionnent.

Activons l'Économie Sociale et Solidaire, en initiant des projets qui placent la personne humaine au centre du développement économique et social.

Créer des Régies de quartier qui embaucheront et formeront les chômeurs du quartier pour des emplois permettant un mieux-vivre ensemble (entretien des espaces communs, aides aux personnes âgées…) sous le contrôle des habitants.

Favoriser la création de sociétés de type coopératif permettant de mutualiser les moyens de gestion ainsi que les locaux professionnels : c'est le moyen le plus pratique et le moins onéreux de créer une entreprise.

Insérer des clauses sociales, environnementales et éthiques dans les achats publics et les appels d'offres.

La transformation accélérée de la N7 en boulevard urbain en fera une zone de commerces et d'activités accessible d'un bout à l'autre de la ville. Le renouveau Villejuif en matière de propreté, de transports en commun et d'environnement attirera de nouvelles entreprises et créera directement des emplois.

Les Sociétés d'Économie Mixtes sont de bons instruments d'intervention que nous voulons utiliser plus efficacement et en toute transparence. Nous souhaitons remettre à plat nos rapports avec la SEMGEST et la SADEV, et créer d'autres SEM qui, par exemple, pourraient louer à petit prix des locaux aux commerçants et artisans de Villejuif, rénover et réhabiliter le logement ou effectuer le recyclage des déchets organiques. Nous privilégierons le travail en collaboration avec d'autres collectivités.

Une maison de l'emploi pour tous qui relaierait toutes les offres et les demandes locales et assurerait un accueil personnalisé aux demandeurs d'emplois. Elle aiderait en matière de formations, parrainages et stages, en relation avec les écoles d'ingénieurs et les hôpitaux de Villejuif.
S'y trouveraient aussi les permanences de la mission locale, les services de l'emploi, les entreprises d'insertion, les régies de quartiers, les SEM et SCIC.

Orientations budgétaires 2008

2007-12-14T08:28:09Z

Mesdames, Mesdemoiselles , Messieurs,

Mme le Maire, chers collègues

Nous tenons en préambule à remercier le personnel communal pour son travail efficace ayant permis d'avoir en novembre des orientations budgétaires avec une approche des grandes masses et équilibres budgétaires.

Nous pensons devoir faire œuvre de pédagogie et nous présentons donc notre analyse du document.

Sur le contexte national, nous partageons l'analyse contenue dans le rapport et dénonçons la politique menée par la droite sous Chirac et Sarkozy. Nous ne nous faisons aucune illusion sur la politique qui sera menée pendant ces cinq années, le Président de la République « fera ce qu'il a dit » au cours de sa campagne électorale.

Nous sommes également inquiets de ses répercussions sur les finances locales : celles de notre ville et de la CAVB. Pour notre communauté d'agglomération, cela se traduit notamment par la difficulté d'avoir totalement la maîtrise de ses recettes : l'État décidant d'exonérations non compensées. La politique de développement économique a corrélativement moins d'impact sur les finances communautaires (plafonnement en fonction de la valeur ajoutée : 75% des entreprises du territoire). Nous déplorons aussi la moindre relation entre les entreprises et le territoire : l'État par le jeu des certaines compensations devenant le plus gros contribuable local.
Pour notre commune, cela se traduit par une hausse moins importante des dotations diverses de l'État, ainsi qu'une stabilisation des recettes provenant de la CAVB.

La majorité municipale nous présente comme chaque année des objectifs dans des domaines d'intervention qui ne peuvent faire que l'unanimité au sein de ce CM :

Relever le défi d'un aménagement équilibré :

Garantir une offre de logements diversifiés et défendre le logement social

Nous réitérons nos demandes :
d'arrêt des acquisitions foncières forcenées tant qu'une réflexion globale sur la Ville en matière d'urbanisme n'aura pas été menée à bien, avec la mise en œuvre du Plan Local d'Habitat, et le Plan Local d'Urbanisme et des délais d'aménagement pas trop lointains ;
mettre fin à la concentration d'immeubles et donc de populations dans un périmètre réduit, ce qui à terme provoquera des problèmes ;
de mixité des nouvelles constructions en intégrant des logements sociaux à l'intérieur des nouveaux programmes ;
d'accompagner l'OPHLM sur une politique ambitieuse de rénovation de son parc locatif.

Œuvrer au développement économique et de l'emploi

Nous sommes sensibles à la volonté de mettre ce sujet au niveau des priorités, y compris par la majorité de la majorité, après trop d'années perdues en raison de freins idéologiques.

Cependant la construction immodérée de bureaux (qui n'ont pas trouvé de preneur d'ailleurs) n'est pas un gage de développement de l'emploi sur notre commune.

Les développements des activités dans le domaine de la santé ne doit pas occulter la nécessité d'attirer également des artisans, commerçants et professions libérales qui pourront effectivement créer des emplois sur notre ville.

Développer des modes de transports collectifs modernes et dimensionnés à hauteur de des besoins

Cette partie du texte expose des projets qui ne sont pas de notre compétence (tramway, Orbival….) ou sur lesquels nous avons peu d'impact (Pôle Aragon). Nous ne pouvons qu'accentuer la pression sur les institutions compétentes.

Préserver notre environnement et améliorer le cadre de vie quotidien des Villejuifois

Nous regrettons le cruel manque d'idées en la matière et dans le cadre global du développement durable.

Comme chaque année, vous proposez la géothermie à toutes les sauces, mais qu'on attend toujours.

Quant aux espaces publics verts ou espaces verts publics, vous évoquez le mail piétonnier aux Esselières, mais ce toujours qu'un chemin ; quant à la cité Alexandre Dumas, nous n'avons toujours le résultat de l'étude commandée à grands frais.

En matière de fleurissement, il y a beaucoup à dire sur les disparités entre les différents quartiers de la Ville et également en relation avec « l'entretien des abords » des habitats collectifs, en particulier ceux gérés par l'OPHLM.

Quand à la propreté, c'est un des grands sujets de mécontentement des habitants. Dépôts sauvages, tri collectif peu efficace, ramassage des encombrants réduit à une fois par mois, etc.

Enfin, nous sommes étonnés des termes employés en matière de circulations douces et en particulier de pistes cyclables : « poursuivre la rénovation »… alors que nous n'avons actuellement quasiment rien !

Garantir un aménagement équilibré de notre commune et le désenclavement des quartiers Sud

Une nouvelle fois, nous demandons que « les acquisitions foncières soient effectivement ciblées » en fonction des résultats de l'étude réalisée sur la cité Lamartine (résultats non communiqués) et une vision globale de la politique d'urbanisme à mener en liaison avec la requalification de la N7 en boulevard urbain (qui risque de tarder) et son aménagement pour le tramway dans le sud de la ville.

Affirmer Villejuif comme ville solidaire et la doter d'équipements publics nécessaires aux habitants

Concrétiser , malgré les restrictions budgétaires imposées par l'État et la CAF, nos ambitions en matière de petite enfance

Là encore, les ambitions sont malheureusement limitées et tardives : l'ouverture de la crèche L. Aubrac en 2008 et celle des Guipons en 2009 ne satisferont pas toutes les demandes actuelles et leur augmentation future prévisible en raison des nouvelles constructions réalisées.

Il sera nécessaire de développer de nouveaux partenariats et d'encourager la création de crèches d'entreprises, de crèches associatives ou parentales, la formation des assistantes maternelles (valorisation de ces emplois).
La maison des parents ne semble pas avoir fait l'unanimité lors de l'observatoire des engagements.

Assurer dans la continuité du dialogue engagé avec la jeunesse

Malgré un certain nombre de problèmes de représentativité liés au faible nombre de participants aux "assises de la jeunesse", certaines demandes ont été assez pertinentes : notamment une antenne de la Mission Locale à Villejuif. Cette demande n'a pas été retenue...

Une structure de consultation et de réflexion de la jeunesse, peut-être sur le mode de fonctionnement des Comités de Quartier, devra être mise en place.

Garantir notre soutien au mouvement sportif

Si nous avons obtenu la possibilité de siéger à la commission mixte USV, exprimer un avis contraire semble toujours aussi vain lors des séances et nos interrogations légitimes restent toujours sans réponse. Et cela vaut pour toutes les commissions paritaires.

Renforcer nos efforts en direction de l'éducation et l'enfance

Nous avons souvent dénoncé l'irresponsabilité de la majorité municipale et son imprévoyance en matière de places dans les écoles, ayant densifié certains quartiers sans avoir prévu ou voulu prévoir les structures éducatives correspondantes. Rappelons que la construction de G. Sand et la reconstruction de Lebon ont été imposées par des circonstances spéciales et par la nécessité urgente.

Maintenir le niveau de nos actions culturelles et leur diversité

Si nous avons réclamé longtemps une médiathèque, maintenant qu'elle est construite et malgré certaines imperfections, interrogeons-nous sur la politique culturelle à mener dans ce cadre. Il semble, en particulier, que l'espace « petite enfance » fonctionne au ralenti.

Conserver l'accès à tous à la santé

Nous devons effectivement maintenir notre politique de solidarité dans le domaine de la santé et œuvrer au maintien des services publics de proximité. Malgré la qualité du centre de santé P. Rouquès, nous rappelons notre opposition dans le passé à la suppression du centre de santé D. Casanova

Consolider nos actions de solidarité, le développement du lien social et notre soutien aux projets de quartier

Si cet axe est plus que prioritaire, nous pensons que les actions doivent être menées autrement.

Il faut encourager les initiatives dans les quartiers, et non pas imposer un mode d'activités émanant de tel ou tel service de la municipalité et adossées à la SEMGEST avec des coûts trop importants.

Pour les dynamiques collectives, elles ne semblaient pas tellement encouragées (cf Le Vercors).

Nous voulons instaurer un véritable partenariat de projets avec les associations implantées localement et pour remplacer des attributions empreintes de nostalgie et/ou d'idéologie.

Conforter la démocratie participative et prolonger l'implication des habitants au-delà des Assises

Nous dénonçons une nouvelle fois le mode de consultation des Villejuifois que vous avez adopté au cours des Assises. La majorité, avec l'aide de consultants, les a orientées avec des résultats assez décevants et un coût indécent pour une ville que vous disiez jadis « sinistrée » et aujourd'hui « pauvre ».

Nous sommes favorables à des formes bien plus en relation avec les quartiers et avons la volonté de développer les CIC pour leur donner une vocation située entre jury citoyen, lieu de proposition et de gestion de budget.

Optimiser les moyens du service public municipal

Nous avons plusieurs fois demandé la communication aux élus de l'opposition des résultats des assises du personnel communal.

Nous pensons que celui-ci a été source de proposition pour l'efficacité et la défense du service public local. Il n'est pas possible de se présenter comme défenseur des services publics et ne pas valoriser ses agents par une absence de gestion du personnel, une politique de formation insuffisante et de recrutement et d'avancement d'un autre âge.

Nous pensons également qu'une gestion des ressources humaines est indispensable dans la commune pour dégager des marges de manœuvre afin d'améliorer les régimes indemnitaires.

Entrons maintenant dans les données comptables proposées

Comme tous les ans, on nous propose des orientations où le budget est déséquilibré de 5M340 € (année précédente 5M340 €).

Nous avons échappé cette année à la version virtuelle présentant un excédent de 11 M200 (le PCF aurait renoncé en période électorale à la taxation des actifs financiers des entreprises ?).

Quelle peut-être la méthode pour arriver à l'équilibre ? Il faut dégager 5M340 en trouvant des recettes ou en diminuant des dépenses.

Il semble difficile de diminuer les dépenses d'investissements qui sont minimales, peut-être juste en maîtriser les coûts en limitant les appels d'offre au strict nécessaire, les travaux supplémentaires ruineux et en assurant un suivi de chantier performant.

L'augmentation du montant de l'emprunt serait désastreuse : nous avons déjà une dette par habitant double de celle de la strate ; nous empruntons déjà plus que ce que nous remboursons.

Alors il faut trouver les financements de nos investissements auprès de partenaires sans exclusive.

Le problème réside donc sur le poste fonctionnement, puisque nous avons toujours une épargne nette négative, autrement dit nous dépensons trop et n'avons pas la capacité de rembourser l'annuité (intérêts+capital) de la dette.

Si nous excluons d'augmenter la pression fiscale (maintien des taux) qui est déjà très élevée et qu'à moins d'un miracle les dotations de l'État seront celles prévues et les flux provenant de la CAVB également, il ne reste qu'à diminuer les dépenses de fonctionnement.

Comme nous l'avons répété à de multiples reprises, nous préconisons la réduction des dépenses à caractère essentiellement clientéliste (une partie du budget « fêtes et cérémonies »), une plus grande maîtrise des coûts des appels d'offres ou dans les délégations de services publics (rééquilibrage du contrat avec la Semgest), la limitation du budget de communication qui sert surtout d'instrument de propagande de l'exécutif, la suppression de certains avantages consentis à certains élus (voitures de fonction+les coûts directs), une gestion plus rigoureuse des prestations du SIIM afin de rendre plus favorable à la ville le rapport qualité/prix de ses prestations, une interrogation sur la nécessité de maintenir certains postes de chargés de mission ou certains emplois hors filières FPT.

Étant dans l'opposition depuis 12 ans, nous n'avons pas accès à toute l'information et nous n'avons présenté que certaines pistes qui nous ont sauté aux yeux.

Au nom de la prochaine équipe municipale, nous ne vous remercions pas du cadeau que vous lui faites.

Ce budget déséquilibré et cet endettement maximal ne donne aucune marge de manœuvre.

L'héritage de 80 ans de gestion communiste sera difficile à assumer.

Merci de votre attention.

Pouvoir d'achat : peut-on agir localement ?

2007-10-22T13:37:00Z

Il y a le Président : pour gagner plus, il faut travailler plus !

Il y a les experts : compte tenu de l'inflation, l'indice des prix montre que le pouvoir d'achat a augmenté de 1,9 %.

Il y a le ressenti du quotidien : une augmentation quelquefois énorme (pain, céréales, produits laitiers…) des éléments de la vie courante.

La réalité, c'est qu'on ne parle pas de la même chose ! Le président a été élu pour faire une politique qui, à conditions égales, comprime les salaires. Les experts font des calculs qui ne reflètent que des vies moyennes irréelles. Les « gens » comptent ce qu'ils déboursent pour vivre : on achète tous les jours du pain ou des pâtes, pas un ordinateur… L'indice des prix ne tient pas compte de ces temps différents.

Or, dans la population de Villejuif, il y a 12 % de chômeurs, dont 32 % de longue durée, 42 %. de foyers fiscaux non imposés, et un quart des foyers qui perçoit une aide au logement.

C'est l'action publique locale collective qu'il convient de développer :
le développement de la qualité des services rendus à la population ;
la réintégration des services concédés ou en gestion mixte à l'intérieur du service public local ;
le développement de régies de quartier qui favorisent l'intervention consciente des habitants dans leur vie quotidienne ;
la répartition des personnels communaux (dont le nombre n'a guère varié malgré les transferts de compétences à l'agglomération du Val de Bièvre, transferts qui incluaient également le personnel de ces services) pour favoriser leur disponibilité auprès des habitants.

Budget 2007

2007-03-29T21:40:00Z

Madame le Maire, Chers collègues, Mmes, Mlles, Mrs,

Nous tenons tout d'abord à remercier l'ensemble du personnel municipal pour sa participation à l'élaboration des documents qui nous sont soumis ce soir.
Ils nous montrent ainsi qu'au-delà des aspects comptables, il y a des personnes assurant un service public en contact direct avec les habitants.

Nous ne nous abreuverons pas de trop de données financières mais intéressons nous tout de même à la page 3 de la M14.

Chacun des conseillers a pu remarquer que l'ensemble des indicateurs va dans le même sens comme l'avait déjà rappelé notre camarade Denis Vaillant l'année précédente.

Nous avons des recettes de fonctionnement supérieures à la moyenne de la strate, de même pour les dépenses de fonctionnemen. Mais, par contre, les dépenses d'équipement brut sont, elles, inférieures de près de 50%, la dette représentant plus du double de la moyenne présentée.

Comme nous l'avons déjà dit, cherchez l'erreur : nous avons généré une épargne brut négative et donc financé par l'emprunt nos dépenses de fonctionnement.

Mais entrons dans la structure du budget primitif 2007 qui nous est proposé ce soir.

Lors des orientations budgétaires, la majorité municipale nous avait présenté un certain nombre d'hypothèses de travail :

une apocalyptique avec un recours à l'emprunt 12.474
une farfelue avec des recettes virtuelles, pas de recours à l'emprunt et un excédent de 4.178
une raisonnable avec une épargne nette négative mais proche de 0

Quel a été le cheminement par rapport à la balance dite d'objectif :

une augmentation des dépenses de fonctionnement de 1.366 K E dont celles du personnel qui malgré les transferts à la CAVB représente 59% des dépenses réelles de fonctionnement
une baisse des dépenses d'investissement
une détérioration de l'épargne brute qui est fortement négative et, d'après mes calculs, au-delà de ce qui est présenté (-2603 KE et non pas -1.406 KE)

Cherchez une nouvelle fois l'erreur : nous augmentons une nouvelle fois notre dette de près de 1.200 K€
Le seul engagement respecté concerne la stabilité des taux d'imposition (période électorale oblige).

Nous allons maintenant entrer dans le détail des priorités et des objectifs retracés par ce budget.

Vous affichez, comme chaque année, des objectifs dans les domaines suivants :

l'éducation, activités périscolaires mais sans volonté réelle de retrouver l'excellence de l'école

le développement économique et l'emploi : mais vous ne vous préoccupez peu des demandeurs d'emploi sur la commune dont la qualification, ou son absence, les éloignent des entreprises que vous voulez attirer.

la solidarité en mettant en place une vaste politique de prévention des impayés de loyers et pas des décisions démagogiques (arrêté anti- expulsion)

l'amélioration et la modernisation du service public, mais nous ne connaissons pas les engagements que vous avez pris avec le personnel.

Vous y avez ajouté car c'est à la mode :

La démocratie participative : mettez déjà en place les moyens de la démocratie représentative en agissant dans la transparence vis-à-vis des oppositions municipales (cf. assises du personnel, travail des commissions, « conseil de la jeunesse », faiblesses des moyens fournis aux oppositions pour jouer un rôle).

Comme nous l'avons souligné lors des débats, nous avons d'autres ambitions pour Villejuif et nous voulons ajouter d'autres axes prioritaires :

l'environnement et le développement durable qui doivent être un axe transversal et donc une préoccupation de tous les services dans les décisions mêmes quotidiennes ;

la formation des jeunes qui doit être recherchée systématiquement ;

l'égalité des chances à l'école par la mise en place d'un vaste programme de soutien scolaire gratuit pour tous les jeunes en difficulté économique et scolaire,